Alors que tous ses indicateurs étaient dans le rouge en 2020, Groupe open boucle son exercice 2021 en bien meilleure forme.  En recul de 2,5% il y a un an, son chiffre d’affaires s’est apprécié de 13,5% en 2021 à 336,3 millions d’euros et de 9,2% en organique. Si le résultat opérationnel croit de 45% à 17,8 millions d’euros, le résultat net est lui triplé, passant de 3,4 à 10,2 millions d’euros. Par ailleurs la situation de trésorerie s’améliore de 34,4 à 49,5 millions d’euros, pour une trésorerie nette de 29 millions d’euros, traduisant sa solidité financière.

Pour le groupe, cette performance s’explique par la combinaison favorable d’une croissance de l’effectif productif, intégrant celui de Neos-SDI acquis fin 2020, d’un meilleur taux d’occupation et d’un effet jour favorable. Il dit aussi avoir bénéficié d’une dynamique particulière sur le secteur public avec des gains de projets liés à ses marchés UGAP.

Cette dynamique retrouvée vient en premier lieu de sa principale activité, l’industrialisation des applications et des infrastructures, dont les revenus progressent de 266,7 à 307,1 millions d’euros. Ceux des plateformes SaaS passent de 15 à 16,4 millions d’euros. A contrario, ceux de l’activité Digital Consulting (transformation et communication digitale) régressent de 14,5 à 12,8 millions d’euros.

En février les fondateurs de Groupe Open (Frédéric Sebag, Laurent Sadoun, Guy Mamou-Mani et Valérie Benvenuto) ont déposé un projet d’offre public d’achat simplifié au prix unitaire de 33,50€ via l’actionnaire de contrôle New Go. Le seuil de 90% du capital et des droits de vote ayant été franchis, le groupe confirme qu’elle sera suivie d’un retrait obligatoire.