Une étude réalisée par Vanson Bourne pour le compte de BT auprès de 500 personnes dans sept pays dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Brésil, Hong Kong et Singapour – évalue auprès des

décideurs IT les attitudes face à la cybersécurité et les niveaux de préparation des entreprises. Cette étude souligne le retard de la France dans ce domaine, avec seulement 23% des dirigeants français qui considèrent la cybersécurité comme une priorité majeure, comparé à 52% au Brésil et 30% au niveau mondial. L’Hexagone  précède toutefois l’Allemagne (19%) et le Royaume-Uni, lanterne rouge avec 17%.

Cybersecurite

Malgré tout, moins des deux tiers (64%) des entreprises françaises sont capables d’évaluer le retour sur investissement (ROI) de leurs mesures de cybersécurité, contre près de neuf sur dix (88%) en Allemagne. Moins de la moitié (48%) de nos dirigeants suivent des formations en sécurité informatique, contre 86% aux Etats-Unis. Au niveau mondial, plus de la moitié (58%) des décideurs IT indiquent que les membres des conseils d’administration sous-estiment l’importance de la cybersécurité. Ce chiffre atteint 64% en France mais chute à 32% en Allemagne.

La différence dans les niveaux de préparation est corrélée à l’attitude face aux menaces de cybersécurité. Les menaces non-malveillantes au sein de l’entreprise (comme la perte accidentelle de données) sont les craintes les plus fréquemment citées au niveau mondial. Elles sont considérées comme une menace sérieuse par 65% des décideurs IT. En France, ce chiffre descend à 59%, ex-æquo avec les menaces malveillantes au sein de l’entreprise, suivies par l’hacktivisme (47%), les Etats nations (43%) et le crime organisé (41%).

Tous pays confondus, plus de la moitié des décideurs IT estiment que le risque lié à l’hacktivisme (54%) et aux menaces malveillantes au sein de l’entreprise (53%) va s’intensifier au cours des 12 prochains mois. Ils sont respectivement 35% et 49% à le penser en France, contre 73% et 74% aux Etats-Unis. La menace liée au terrorisme est, selon l’ensemble des personnes interrogées, celle qui est le moins susceptible de constituer davantage de risques au cours des 12 prochains mois.