AMD, Apple, Dell, HPE, HP Inc., Intel, Oracle, Microsoft… la liste des géants de la tech étatsunienne stoppant leurs livraisons à la Russie s’allonge de jour en jour.

Dans un contexte de pénurie de composants, les fabricants américains de puces AMD et Intel ont été parmi les premiers à arrêter leurs livraisons en Russie, sans grande conséquence économique pour eux. Leur concurrent taiwanais TSMC a, quant à lui, restreint ses livraisons.

L’Apple Store indique sur son site russe que les produits de la marque à la pomme sont ‘indisponibles’. Et pour cause : la firme de Cupertino a arrêté toutes ses exportations de produits vers la Russie. L’entreprise fait également barrage aux médias en ligne russes tels que RT et Sputnik news.

Chez HPE, le PDG Antonio Neri déclare qu’« en tant que société basée aux États-Unis, HPE se conforme à toutes les restrictions et sanctions commerciales imposées par le gouvernement américain et à toute réglementation locale applicable ». Il dit ne plus être en mesure de rémunérer les employé.e.s de HPE en Russie « car le système bancaire est à l’arrêt ».

Brad Smith, président et vice-président de Microsoft, s’est fendu d’un billet de blog pour déclarer en début de semaine que « l’une de nos principales responsabilités mondiales en tant qu’entreprise est d’aider à défendre les gouvernements et les pays contre les cyberattaques. Ce rôle a rarement été aussi important que la semaine dernière en Ukraine, où le gouvernement ukrainien et de nombreuses autres organisations et personnes sont nos clients ».

Hier soir, le cabinet international de conseil Accenture, qui emploie environ 2.300 personnes en Russie, a aussi annoncé mettre fin à ses activités sur le territoire russe. Il a déclaré indemniser « généreusement » ses employé.e.s russes, et apporter son soutien à ses collaborateurs ukrainiens, ainsi qu’au peuple ukrainien, via des dons.