Fraîchement implantée en France via le recrutement d’une équipe locale, la startup israëllienne complète son dispositif en signant un partenariat avec le grossiste à valeur ajoutée Neovad. À charge pour ce dernier de l’aider à constituer son réseau de distribution.
Deep Instinct est à l’origine d’une solution de sécurisation des points de terminaison (postes de travail, serveurs et mobiles) entraînée à détecter les menaces connues et inconnues via une technologie maison d’apprentissage profond (deep learning). Une technologie suffisamment prometteuse pour que la société soit parvenue à lever 200 millions de dollars depuis sa création en 2015, dont les trois quarts au cours des 15 derniers mois.
En un an, son effectif est passé de 3 à 35 personnes en Europe. Un directeur Europe du Sud, Rodolphe Moreno (ex-VMware), est arrivé en janvier, suivi d’un directeur technique Europe du Sud (Guillaume Maguet) ainsi que de deux commerciaux et d’un profil technique pour le marché français. Une équipe appelée à doubler d’ici à la fin de l’année, selon Rodolphe Moreno.
Le rôle de cette équipe : rencontrer les clients et partenaires potentiels pour leur présenter les produits et construire des projets. S’il est encore un peu tôt pour dévoiler les premières références, Rodolphe Moreno assure avoir déjà concrétisé plusieurs affaires et avoir plusieurs touches de partenaires en cours de validation de sa solution.
Des clients et partenaires séduits par la triple promesse de Deep Instinct : la détection des fichiers malveillants avant qu’ils ne s’installent, le faible taux de faux positifs et la très forte réduction (de l’ordre de 90%) des alertes qu’ils doivent traiter comparé aux solutions concurrentes.
Ce dernier point est particulièrement apprécié des clients qui peuvent ainsi consacrer moins de temps et de ressources à l’exploitation de leur solution de sécurité, expose Rodolphe Moreno.