À l’issue du troisième trimestre, Axway a réalisé un chiffre d’affaires de 70,5 millions d’euros. Sur les 9 premiers mois de l’année, le revenu s’établit à 213,3 millions d’euros, soit une baisse de 5,5% en organique. En ligne avec la stratégie de l’éditeur, le chiffre d’affaires récurrent (maintenance + Cloud) enregistre une croissance organique de 6% à 136,8 millions d’euros dont 27 millions d’euros pour le Cloud (+13,7%). Sur la période, les revenus provenant des licences reculent de 31,6% à 37,0 millions d’euros et ceux issus des services de 6,6% à 39,5 millions d’euros.

Toujours sur les 9 premiers mois de l’année, malgré une baisse de 7,8%, avec 95,5 millions d’euros de revenus la zone Amériques représente près de 45% de l’activité du groupe et amplifie sa position de premier marché pour Axway. Les zones Reste de l’Europe (notamment Allemagne et UK) et Asie-Pacifique sont en croissance continue sur cette période. Second marché de l’éditeur, l’Hexagone enregistre un recul de 11,5% à 55,9 millions d’euros.

Au 30 septembre, la situation financière d’Axway affichait une trésorerie de 28,6 millions d’euros et une dette bancaire de 52,4 millions d’euros. Ces éléments financiers intègrent les investissements importants réalisés au premier semestre pour l’acquisition de Syncplicity. Dans un communiqué, Axway « confirme l’intérêt stratégique de cette acquisition et les synergies commerciales qu’elle autorise ».

Le plan Moyen-Terme élaboré par la société l’année dernière envisageait un « maintien au mieux » des revenus de licences (portés par l’offre historique de Fondation) couplé à une croissance importante des revenus de souscription (dynamisés par l’offre digitale).  Les 9 premiers mois de 2017 traduisent un mouvement plus rapide qu’anticipé sur le retrait des licences. La société explique que le recul constaté jusqu’à présent ne peut être extrapolé sur l’ensemble de l’exercice et qu’un 4e trimestre affichant une croissance significative des licences reste d’actualité, elle estime toutefois que la stabilité des revenus des licences attendue au second semestre est incertaine. Elle table en revanche sur une croissance du Cloud en ligne avec le premier semestre et vise par conséquent une stabilisation du chiffre d’affaires. La mise en place d’un plan de réduction des coûts sur le semestre en cours devrait lui permet de viser un ROA supérieur à 13% du chiffre d’affaires annuel.

Dans son communiqué, l’éditeur indique qu’il mène une réflexion approfondie « pour évaluer les inflexions à conduire pour poursuivre la transformation du business model et accélérer la croissance de la part du revenu récurrent dans le chiffre d’affaires de l’entreprise ».