Une étude d’Unispace auprès de 9.500 employeur·se·s et 6.650 employé·e·s dans 17 pays révèle que les personnes forcé·e·s de revenir travailler au bureau n’ont pas apprécié la démarche. 42% des sociétés ayant tenté cette approche ont perdu plus d’employé·e·s que prévu.
70% des employeur·se·s interrogé·e·s dans le cadre de l’enquête déclarent avoir imposé le retour au bureau à leurs employé·e·s par lettre recommandée et non pas sous la forme d’une incitation. Résultat : 42% déclarent un taux d’attrition supérieur à la normale dans leur entreprise, tandis que 21% estiment que la mesure leur a fait perdre des membres « clés » de leur personnel. Près d’un tiers (29%) des entreprises où le retour était obligatoire ont désormais « du mal » à recruter.
D’après Unispace, dans le cadre d’un modèle de travail hybride, les employé·e·s sont plutôt heureux·se·s (31%), motivé·e·s (30%) et enthousiastes (27%) d’être au bureau les jours où ils y sont. « Cependant, il est intéressant de noter que ces trois indicateurs chutent (27%, 26% et 22%) quand ces personnes sont obligé·e·s de retourner travailler au bureau », ce qui indique – selon l’enquête – que le personnel est plus enclin à revenir au bureau si on lui laisse le choix.