Selon une enquête réalisée par le Ponemon Institute pour le compte de Symantec, 60 % des employés français qui ont démissionné ou ont été licenciés au cours des 12 derniers mois ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise et 52 % prévoient de les utiliser dans le cadre de leur nouvel emploi.

La France se place ainsi bien au-dessus de la moyenne mondiale, puisque la moitié des salariés qui ont démissionné ou ont été licenciés au cours des 12 derniers mois dans le monde ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise et 40 % prévoient de les utiliser pour le compte de leur nouvel employeur.

Dans leur majorité les employés de l’Hexagone pensent qu’il est acceptable de quitter une entreprise en emportant et en utilisant des données confidentielles. Ils estiment généralement que leur ancien employeur ne s’en soucie pas.

Seulement 39 % d’entre eux ont déclaré que la société qui les employait sanctionnait les salariés volant des informations sensibles (47 % dans le monde) et 68 % ont déclaré que leur entreprise ne prenait aucune mesure pour s’assurer que leurs employés n’utilisaient pas d’informations confidentielles provenant de tiers (68 % dans le monde, également).