À l’origine société d’expertise cyber spécialisée dans les audits et la formation, Sysdream se positionne désormais comme un fournisseur de services gérés de sécurité (MSSP) à part entière, les services managés représentant désormais un tiers de son activité et s’étant imposés comme son activité la plus dynamique. Point de départ de cette évolution : la création il y a quatre ans de son centre opérationnel de sécurité (SOC) mutualisé.

Une initiative qui rapidement trouvé un écho chez ses clients, essentiellement des entreprises de taille intermédiaire (250 à 5000 salariés) dans les secteurs de l’industrie, de la défense, de l’aéronautique, des transports… « Des entreprises qui, bien souvent, n’ont pas un niveau de maturité très élevé en cyber et ont assez peu de moyens internes consacrés à la cyber », souligne Vincent Poulbère (photo), directeur général de cette filiale de Hub One employant 60 salariés.

La croissance s’est accélérée en 2024, conduisant Sysdream à enrichir son SOC managé en intégrant des technologies complémentaires pour améliorer la détection et la réponse aux incidents. Bâti à l’origine autour des technologies de Harfanglab (EDR), Splunk et LogPoint (SIEM), le SOC Sysdream s’est ainsi étendu avec les technologies de détection de malwares de GLIMPS, de supervision des environnements mobiles de Pradeo, de protection des e-mails de Vade et de protection réseau de Cisco Umbrella.

À ces services de détection, Sysdream greffe tout une panoplie de services complémentaires : réponse aux incidents, audits, intégration, déploiement et configuration, CTI (observation de la menace personnalisée). Dernière innovation en date, le lancement de son application SOC Connect, qui permet aux clients d’avoir une visibilité sur l’activité de leur SOC et de fluidifier leurs échanges avec les analystes du SOC.

Le MSSP travaille actuellement à intégrer d’autres sources de détection autour de son EDR dans une logique de XDR, et à intégrer des outils d’automatisation. En parallèle, il développe son offre d’accompagnement à la mise en place d’une politique de gestion de la cybersécurité. Une offre lancée il y a un an et qui répond à une demande grandissante du marché, qui anticipe l’arrivée de la directive NIS 2.