Le gendarme français des données personnelles fait un premier point d’avancement sur ses travaux concernant l’intelligence artificielle (IA) et lance un appel à contribution afin d’alimenter sa réflexion.
Son travail sur les bases de données pour l’IA sera organisé autour de plusieurs fiches : sur le cadre légal, la gestion des données ou encore la gestion des droits.
« Les conditions dans lesquelles ces traitements pourraient reposer sur la base légale de l’intérêt légitime (article 6.1.f du règlement général sur la protection des données) feront l’objet d’une attention particulière », précise la Cnil dans un communiqué.
Elle souhaite recueillir des contributions d’acteurs publics et privés sur la question de la finalité des IA à usage général ; les méthodes de sélection, de nettoyage et de minimisation des données disponibles à l’état de l’art ; les approches visant à prendre en compte la protection des données par défaut et dès la conception ; et enfin les critères à prendre en compte si l’intérêt légitime est la base légale du traitement de collecte de base de données et du traitement de configuration (ou « entraînement ») du modèle d’intelligence artificielle.
La commission indique être particulièrement intéressée par des contributions sous la forme d’exemples concrets de situations rencontrées par les acteurs de l’Intelligence Artificielle.