Selon CompuBase, 8.389 des 22.823 acteurs IT recensés dans leur base, soit 37%, affirment distribuer des produits réseaux et télécoms. Cela représente une baisse de 2% par rapport à l’an dernier.
A l’occasion d’IT Partners, CompuBase a publié une analyse du marché de la distribution dans notre pays. Après nous être intéressés aux acteurs du logiciel et du SaaS, puis aux produits de stockage, nous nous penchons aujourd’hui sur les revendeurs de produits réseaux et télécoms.
Comme c’était le cas pour les produits étudiés précédemment, nous constatons une légère baisse (- 2%) du nombre d’acteurs sur ce marché, une décrue qui atteint 16% chez les consultants et 19% chez les éditeurs. Les SSII (2.400, soit – 4%), les sociétés de vente d’équipements aux entreprises (2.642 acteurs, en hausse de 4%) et la vente aux particuliers (1.329 acteurs, en progression de 3%) s’arrogent la plus grande part de ce secteur.
Avec 63% de taux de pénétration chez les revendeurs IT contre – par exemple – 73% dans le Nord Ouest, la région parisienne se situe à la dernière place pour ce critère.
Une très grande majorité de ces acteurs (82%) revendent des modems, 68% des consommables, 66% des routeurs et seulement 4% des logiciels de virtualisation.
Si l’on s’intéresse au public visé par les revendeurs télécoms, on constate que les particuliers représentent 44% de la cible, derrière les entreprises de moins de 10 employés et les professions libérales (47%).
Ce sont toutefois les PME qui sont les plus courtisées puisque les sociétés employant entre 50 et 500 personnes séduisent plus de 75% des revendeurs. La tranche au-dessus n’intéresse plus quant à elle que 48% de nos professionnels.
L’étude de CompuBase révèle également que 16 % des revendeurs dépassent 100 K€ de revenus de la revente de produits télécoms et réseaux, 57% d’entre-eux réalisant plus de 10K€ de revenus avec cette activité.
Enfin, parmi les marchés verticaux, ce sont encore une fois les associations (11 % de taux de pénétration), suivies de l’enseignement/formation (8%), l’hôtellerie/restauration (8%) et l’agriculture (7%) qui sont les plus avides de ce type de produits. Les collectivités locales sont en queue de peloton avec seulement 5% d’intérêt pour ces produits.