La filiale française de l’éditeur allemand a réalisé une excellente année 2012. Ses ventes de licences sont en progression de 21% et se sont accélérées en fin d’année. Les ventes indirectes sont en croissance de 32%.


« Le premier trimestre a été difficile, les deuxième et troisième trimestres ont été excellents et le quatrième a été le meilleur trimestre de l’histoire de SAP France en termes de croissance des ventes de licences ». C’est en ces termes qu’Henri Van der Vaeren, directeur général de SAP France, a résumé l’exercice fiscal de la filiale française de l’éditeur. Les ventes de licences ont ainsi progressé de 21% en 2012 et de 33% sur le seul quatrième trimestre. En revanche, les ventes de services sont restées stables, limitant la croissance du chiffre d’affaires à 9% sur l’exercice (pour un peu plus de 600 M€).

Une stagnation des services que le directeur général présente comme une opportunité pour les partenaires : cela illustre la nouvelle façon dont l’éditeur travaille son écosystème, explique-t-il en substance. SAP mise désormais sur la complémentarité avec ses partenaires préférant les accompagner (voire les aiguillonner) dans leur montée en compétence et jouer le rôle d’assureur qualité plutôt que de les concurrencer.

Autre opportunité pour les partenaires : la décision de basculer sur un modèle 100% indirect sur le segment des moyennes entreprises (dont le chiffre d’affaires est inférieur à 300 M€). Résultat, les partenaires ont engrangé une croissance de 32% de leurs ventes de licences en 2012 selon SAP.

Plusieurs facteurs expliquent selon Henri Van der Vaeren cette accélération de la croissance. D’abord l’éditeur s’est appliqué, sous la houlette de son directeur général, à injecter toujours plus de structure et de qualité dans ses processus et son approche du marché.

Ensuite l’éditeur a été porté par son innovation, notamment dans les interfaces mobiles, qui rendent ses applications plus sexy et plus accessibles ; dans le cloud, où sa stratégie consiste à intégrer « on-premise » avec « on-demand » : et dans le temps réel, avec l’envol de sa base de donnée « in-Memory » Hana.

Des technologies innovantes et des processus plus structurés qui ont conduit l’éditeur à signer le nombre record de 121 nouveaux clients sur l’année (+26%). Parmi ces nouvelles références, il cite les projets signés avec Célio (projet de gestion de chaine d’approvisionnement sur base Hana), l’Institut Pasteur (gestiondes RH et des projets de recherche) et Criteo.