La filiale française de Microsoft emploie 2.200 salarié·e·s en France mais fait travailler près de 80.000 personnes chez ses partenaires. Elle a généré environ 2 milliards d’euros de revenus annuels en 2020, selon le cabinet Roland Berger. Et elle n’est « absolument pas concernée » par l’actualité des 1.000 licenciements aux Etats-Unis, assure sa présidente Corine de Bilbao à notre confrère des Echos.
Face à une politique de souveraineté numérique qui soutient en priorité les initiatives locales, le géant américain du logiciel annonce vouloir former 10.000 professionnel·le·s de la cybersécurité en France d’ici à 2025.
« Il n’y aura pas de souveraineté économique et industrielle avec la pénurie de talents actuelle dans le digital », affirme Corine de Bilbao, qui dit aussi regretter que Microsoft soit écartée des projets cloud pour les données sensibles, à l’instar du Health Data Hub qui vise à centraliser l’ensemble des données de santé de la population française.
Notre confrère rapporte par ailleurs que la présidente de la filiale française du géant de Redmond dément toute tension avec les collectivités locales, même si la ville de Lyon et la région de la Haute-Garonne affirment rechercher des alternatives logicielles suite à la hausse de 20% des abonnements de Microsoft.