Les candidats à la présidentielle ne tiennent pas suffisamment compte des enjeux de l’industrie du numérique dans leurs propositions. C’est en substance ce qu’à déclaré Guy Mamou-Mani, le président du Syntec Numérique,  lors de la conférence-débat qui s’est tenue le 15 février dernier à l’initiative de l’organisation professionnelle, selon ZDnet. Un événement auquel participaient justement Fleur Pellerin, en charge de l’économie numérique au sein de l’équipe de François Hollande, et Laure de la Raudière, députée UMP de l’Eure-et-Loire, elle-même spécialiste sur ces questions. Soulignant que la France était passée de la 17e à la 21e place au classement des usages de la BSA, Guy Mamou-Mani a fustigé la pseudo-suppression de la taxe professionnelle et l’insuffisance de la TVA sociale, illustrations de « […] l’arbitrage permanent au détriment de l’industrie de la connaissance, de l’économie du futur »,  rapporte ZDnet.