L’année 2012 n’a pas été difficile pour tout le monde. Certains s’en tirent même très bien à l’instar de NetXP, société de conseil en infrastructures, réseaux et télécoms de 50 collaborateurs, qui a achevé son exercice fiscal (fin septembre) sur une croissance de 15% de son chiffre d’affaires. Et avec un résultat d’exploitation de 10%, la société s’est même autorisée à distribuer de la participation. Quant à l’exercice 2013, il s’annonce radieux : le premier trimestre (octobre-décembre) s’est conclu sur une progression de plus de 25% et son directeur associé, Michaël Briquet, qualifie la visibilité des six prochains mois « d’excellente ».

Parmi les faits marquants de l’exercice : l’accompagnement de Saint-Gobain pour l’évolution de son WAN international (6.000 sites, 65 pays, 40 opérateurs consultés, 12 appels d’offres émis) ; l’accélération de l’activité infogérance (qui a quasiment doublé sur la période et qui représente désormais 15% du CA) et le lancement de deux nouvelles offres. NetXP a ainsi complété son offre sécurité (qui représente 40% de son activité conseil) avec un service de test d’intrusion de type pen test.

Et côté réseaux et télécoms, l’autre grand pillier de l’activité, la société s’est dotée d’une expertise communications unifiée, qu’elle propose dans le cadre d’une réflexion globale sur les télécoms de ses clients. À cette occasion, plusieurs consultants ont été formés sur l’offre Microsoft Lync, sur laquelle le cabinet sent émerger beaucoup de projets. « Microsoft pousse très fort », constate Michaël Briquet.

Mais le secret du succès de NetXP tient probablement dans l’attention portée au recrutement et à la fidélisation des collaborateurs. Depuis près de trois ans, la société parraine Télécom SudParis (ex-INT) et Télécom Ecole de Management (ex-INT Management). Un investissement non négligeable en temps et en ressources mais qui s’avère d’ores et déjà payant : la moitié de la douzaine de personnes recrutées en 2012 est issue de Télécom SudParis. Et Michaël Briquet ne manque pas de mettre en avant la politique d’évolution salariale volontariste de NetXP.

Une approche qui a fait ses preuves et qui devrait permettre à la société de pourvoir sans trop de problème la quinzaine de CDI et les cinq à sept stages de fin d’études qu’elle prévoit de proposer cette année.