Le constructeur multiplie les investissements en Rhône-Alpes où il vient de rassembler ses équipes de vente et services sous la houlette d’un directeur de région et d’étoffer son effectif commercial.

 

Dix mois après avoir rapproché juridiquement ses entités services et infrastructures, Fujitsu démarre le rapprochement de ses équipes en régions. Première région à opérer sa mue, la région Rhône-Alpes où de nouveaux locaux (550 m2) viennent d’être inaugurés (dans le 9è arrondissement juste en face de ceux d’Electronic Arts) et où un directeur de région, Régis Pauty, venu de chez T-Systems, vient pour la première fois d’être nommé. Il est chargé de superviser et coordonner l’action des équipes commerciales et services, jusque là gérées séparémment. Le constructeur japonais compte une cinquantaine de collaborateurs dans la région dont cinq ressources commerciales.

Pour Fujitsu, c’est surtout l’occasion de rappeler ses ambitions locales, à savoir tripler son chiffre d’affaires en trois ans. « Le potentiel est là, explique Didier Halbique, directeur des ventes PME et Channel. Deuxième de France de par son poids économique, la région ne ressort en effet qu’au cinquième rang par ordre d’importance dans notre business, derrière l’Ile-de-France, le Sud-Est, le Sud-Ouest et l’Ouest ».

Pour cela, il mise sur l’amélioration de ses parts de marchés dans les grands comptes et les comptes intermédiaires locaux chez qui le constructeur est peu présent. Dans cette perspective, il vient d’étoffer son équipe commerciale en recrutant deux ingénieurs d’affaires « direct touch » chargés de prospecter cette clientèle. Et l’accent sera mis également sur le recrutement de nouveaux partenaires « infrastructures » déjà introduits dans ces comptes.

Le constructeur, qui a multiplié les annonces de produits d’infrastructures ces derniers mois, espère notamment trouver des relais pour distribuer ses serveurs racks (RX300) et ses baies de stockage Eternus parmi les intégrateurs locaux. Pour mieux convaincre ces derniers, il a aménagé un centre de démonstration dans ses locaux au sein duquel il compte organiser des cycles de formation et de certification réguliers dès le début de l’année 2011.

Autre argument déployé à leur intention : « nous aurons besoin de relais pour assurer certaines prestations de maintenance et de gestion de projet chez nos grands clients locaux, détaille Didier Halbique. C’est tout naturellement que nous nous tournerons vers nos partenaires pour assurer les prestations que nous ne pourrons pas prendre directement en charge. »