France Télécom devrait annoncer ce mardi la cession prochaine des 20% qu’il détient dans l’opérateur portugais Sonaecom ainsi que celle de sa participation de 35% dans l’Autrichien One/Orange.

Après avoir détaillé son plan d’action aux syndicats, le PDG de l’opérateur, Stéphane Richard, rencontre ce mardi les investisseurs. Il sera surtout question d’économies.

France Télécom, qui a déjà fusionné ses activités avec celles de Deutsch Telekom en Grande-Bretagne et entamé une coopération avec ce dernier dans le domaine des réseaux WiFi, a créé récemment avec l’opérateur germanique une co-entreprise afin de mutualiser leurs achats d’équipements (client et réseau), de plateformes de services et d’ infrastructures IT Une mutualisation qui permettrait au Français d’économiser 900 millions d’euros d’ici 2015.

Soulignons que ce plan n’est pas assorti d’un volet « licenciement ». L’opérateur historique devrait au contraire recruter 10.000 personnes d’ici 3 ans.

France Télécom est aujourd’hui confronté à deux menaces dans l’Hexagone, l’arrivée de Free au sein du club des grands opérateurs mobiles et l’irruption de La Poste parmi les opérateurs virtuels.