L’intégrateur nantais CIS vient de recruter l’ancien directeur midmarket Europe du Sud d’IBM STG comme directeur du développement avec pour mission de doter la société d’une couverture nationale.

 

 

 

CIS Informatique rêve de se doter d’une couverture nationale. « Quasiment une obligation compte tenu de la taille de nos clients », justifie Daniel Saingolet, directeur marketing et communication de cet intégrateur d’origine nantaise spécialisé dans les infrastructures de salles informatiques. Décidé à passer à l’action, la société vient de recruter Mathieu Le Treut, ex-directeur midmarket Europe du Sud de la division serveurs et stockage d’IBM, pour lui confier la direction du développement.

 

 

CIS est déjà bien implanté dans l’Ouest de la France, via ses sites de Nantes et Bordeaux qui comptent chacun 25 personnes, et son site de Toulouse (6 personnes, issues pour la plupart de l’ex-agence SIS Sud-Ouest d’Ares). La société est également présente à Lyon et à Orléans mais avec de faibles effectifs (deux personnes). L’intégrateur va donc s’attacher à développer sa présence dans l’Est et dans le Nord en mettant la priorité sur la région Rhône-Alpes.

 

 

Pour cela, Mathieu Le Treut a toute latitude, et notamment celle de recourir à la croissance externe. Le financement ne devrait pas poser de problème, le groupe étant adossé à la Caisse d’Epargne Aquitaine-Poitou-Charentes. Seule contrainte : que ce développement se fasse de manière à préserver la rentabilité de l’entreprise. De fait, l’intégrateur n’a pas défini de plan de développement précis. Tout au plus s’est-il fixé pour objectif d’atteindre 30 millions d’euros de chiffre d’affaires pour l’exercice en cours (contre 26 M€ en 2008).

 

 

Expert dans la consolidation de stockage, la virtualisation de serveurs et le middleware (avec comme principaux partenaires Oracle, IBM, Microsoft, VMware, Citrix et HP), CIS compte bien au passage se mettre en quête de nouvelles compétences, notamment dans les réseaux, « composante indissociable des projets d’infrastructures » qu’il est obligé aujourd’hui de sous-traiter.