Alors que s’achève l’année, nous avons jugé utile de perpétuer la tradition en faisant un bilan de l’activité du secteur informatique dans l’Hexagone. Petit tour d’horizon des articles publiés sur le sujet.

Après une année 2009 catastrophique pour le secteur IT, tout le monde espérait un redémarrage de l’activité en 2010. Ces espoirs ont-ils été exaucés ? Finalement, le bilan est plutôt positif, notamment pour les grandes SSII qui ont vu la reprise se dessiner au cours du premier semestre (bien souvent il est vrai grâce à un effet de base favorable). Bien qu’il soit encore trop tôt pour dresser un bilan définitif, les échos qui nous parviennent laissent entendre que le mouvement s’est poursuivi par la suite. En témoignent notamment les plans de recrutement qui fleurissent depuis quelques mois. Le dynamisme de l’emploi est particulièrement perceptible en région. C’est notamment le cas à Rennes où les SSII éprouvent des difficultés à recruter les bons profils.

Si la plupart des poids moyen du secteur, comme Devoteam, semblent bénéficier eux aussi de la reprise, d’autres en revanche ont quelque difficulté à redresser la situation comme Risc Group, ou ont été obligées de jeter l’éponge comme Ares. Si l’on en croit Euler Hermes, les défaillances se situeront d’ailleurs encore à un niveau élevé en 2010,

La situation est encore plus contrastée pour les revendeurs qui, après un bon début d’année, on eu une activité en dents de scie avant d’encaisser un nouveau recul dès le mois de septembre. Recul qui s’est accéléré au cours des mois d’octobre et de novembre.

Une tendance à la baisse que les grossistes ont imputé au climat social, bien que, contrairement à ce certains d’entre eux craignaient, les grèves et blocages divers n’aient eu qu’un impact très limité sur les approvisionnements.

A présent, éditeurs et SSII s’attendent à un regain d’activité en 2011. Une majorité de patrons de sociétés de conseil et de services informatiques  (57%) font ainsi état d’une hausse des appels d’offres et du nombre de projets gagnés. Et annoncent que les recrutements devraient se poursuivre, ce que confirment les cabinets spécialisés et, dans une moindre mesure, le Syntec. Particulièrement prudent, le syndicat s’attend à une « reprise molle » de l’ordre de 3% dans les services et l’édition de logiciels. Ce qui n’est pas si mal. Surtout quand on sait que la faible croissance que le Syntec pronostique pour 2010, devrait se solder par la création nette de 3.000 à 5.000 emplois.