L’observatoire de conjoncture du Syntec accrédite le scénario d’une reprise lente du marché des services et logiciels informatiques : +1% en 2010 et +3% en 2011. Le secteur renoue avec la création nette d’emplois.
Le Syntec (rebaptisé Syntec numérique) publiait ce mardi 9 novembre son observatoire de conjoncture semestriel pour le secteur des logiciels, du conseil et des services informatiques. Premier constat : le marché est revenu à une légère croissance cette année (+1%) après une année 2009 marquée par un recul de 4% de l’activité. Le Syntec note une reprise de l’activité commerciale et une stabilisation des marges en soulignant que la prudence reste de mise et que des contrastes importants subsistent entre métiers et marché clients.
Dans le détail, la croissance attendue pour les logiciels en 2010 est de +2%. Les segments les plus dynamiques étant les logiciels d’infrastructure (+3%) et les logiciels embarqués (+3%). Après un plongeon de -8% en 2008, le conseil informatique s’est stabilisé cette année. De même, les métiers du développement et de l’assistance technique reviennent de -6,5% en 2009 à +0,5% en 2010.
L’indicateur de confiance des dirigeants remonte à 113, soit un niveau proche de celui d’octobre 2008 (116). Pour 2011, le Syntec table sur une croissance de 3% du secteur. Une majorité des dirigeants de sociétés de conseil et de services informatiques (57%) font état d’une hausse des appels d’offres et du nombre de projets gagnés. Du côté des dirigeants des sociétés de conseil en technologies, ils sont 79% à constater une hausse du nombre d’appels d’offres et du nombre de projets gagnés.
Enfin, l’embellie est également palpable en matière d’emploi, le syndicat professionnel anticipant 3000 à 5000 créations nettes d’emplois cette année, alors que 2009 s’était soldée par la destruction de 3670 postes cadres (source Apec). Le secteur aura recruté 35.000 personnes en 2010 dont 26.000 cadres. L’Apec, qui fournira désormais un baromètre semestriel de l’emploi cadre dans les services informatiques à Syntec, note par ailleurs que deux postes de cadre sur trois restent difficiles à pourvoir. Des tensions qui concernent notamment les chefs de projet et les architectes informatiques.
Indicateur de confiance des dirigeants du secteur
