La société a dévoilé des résultats 2009/2010 plus mauvais que prévu. Ses dirigeants tablent malgré tout sur un retour à la profitabilité dès la fin de l’année grâce à la cure d’amaigrissement opérée.

 

On s’attendait à des pertes se situant entre 30,5 et 31,5 millions d’euros, l’ardoise de Risc Group atteint finalement 35 millions d’euros pour l’exercice 2009/2010, clos le 30 juin dernier. Rappelons qu’en juin les estimations se situaient dans une fourchette de 25,5 à 27,5 millions d’euros.

Une différence que le PDG de la société, Bertrand Calvignac, attribue à une révision des écarts d’acquisitions. « Nous tablons sur des prévisions moins optimistes mais plus réalistes qui ont nécessité ces ultimes ajustements », précise ce dernier dans un communiqué.

Dans la foulée, le groupe a publié les résultats du premier trimestre de l’exercice 2010-2011. Le chiffre d’affaires atteint 12,68 millions d’euros, en retrait de 22%, tandis que le résultat opérationnel courant est déficitaire de 7,5 millions d’euros. Cette baisse s’explique par la restructuration de la société, laquelle s’est traduite par une forte réduction des équipes commerciales, notamment à l’international et dans le pôle Inbox, ce dernier étant le plus affecté par le PSE qui s’est terminé au mois de juillet. Pour information, Risc Group, qui employait 650 personnes au 30 juin 2009, n’en occupe plus que 296 à ce jour.

Tous les pôles voient leurs résultats baisser, avec des variations plus ou moins importantes selon les cas. Inbox (ventes au TPE) et Backup Avenue (vente indirecte) voient leur chiffre d’affaires reculer de respectivement de 36,5% et 17,% tandis que la business unit IT Solutions (qui regroupe les ventes aux PME de plus de 100 postes informatiques) voit le sien glisser plus modestement de 4,1%.

La nouvelle équipe de direction, issue de STS Group, s’attend à une baisse du chiffre d’affaires pendant encore deux ou trois trimestres, le temps de relancer les ventes et de lancer l’offre Confidence services qui réunit les logiciels de STS et de Risc Group. Elle table également sur le développements de plateformes numériques au cours des prochains 24 mois. Bertrand Calvignac tient à préciser dans son communiqué que « sa société ne perd plus d’argent et sera en mesure de dégager un profit opérationnel au cours du premier semestre 2010-2011 » qui se termine le 31 décembre prochain.

Pour permettre à l’action de quitter la catégorie infâmante des « penny stocks » le conseil d’administration va proposer à l’assemblée générale de regrouper les titres par 100.