Après un an d’existence, Exægis dresse le premier bilan de son label Truxt, qui évalue la pérennité opérationnelle et financière des prestataires informatiques en mode ITaaS (IT sous forme de service).

Au cours des douze derniers mois, la société de notation et de sécurisation des contrats de services IT en mode locatif a audité 46 sociétés à l’aune de son référenciel Truxt et en a labellisé 58% (soit 27 prestataires). L’encours des risques garantis est resté stable à environ 30 M€. Exægis a aussi eu à gérer trois interruptions de contrats dont elle a assuré la continuité en recourant à des prestataires de substitution, détaille Laurent Briziou, son président-fondateur.

Réuni à l’occasion de ce premier anniversaire Truxt, son comité stratégique a validé plusieurs évolutions du référenciel d’évaluation des risques opérationnels. La première concerne l’ajout d’un critère de gestion commerciale. Les sociétés auditées verront désormais leur niveau d’excellence commerciale évalué sur une échelle de 1 à 5. Une échelle qui va du hard selling pour le premier niveau à la vente conseil avec comité des engagements au niveau le plus élevé. De même, les critères de sécurisation des projets réalisés en off-shore ont été renforcés. Enfin, le référenciel d’évaluation des niveaux de services a été revu pour s’aligner sur les recommandations de la Commission Européenne.

Constitué de personnalités indépendantes issues du monde du Cloud et des services, ce comité stratégique, s’est au passage enrichi d’un sixième membre : Philippe Berna, le médiateur de l’innovation. Les cinq autres membres sont Henry-Michel Rozenblum, délégué général d’Eurocloud, Jean-Pascal Aubert, président de C3partners, François Bonifacio, directeur général d’Eurofins IT Services, Serge Yablonsky, fondateur du cabinet Moore Stephens SYC et de Laurent Baudart, délégué général du Syntec Numérique.

À la notation des prestataires et à la sécurisation des contrats, Exægis devrait prochainement ajouter un troisième métier « études et conseil », selon son PDG.