Les partenaires pèsent désormais pour 70% des prises de commandes de l’opérateur alternatif sarthois Serveurcom. Ce sont donc eux qui sont à l’origine de l’essentiel de la croissance de 32% enregistrée par la société au cours des derniers mois.

Au départ lui-même revendeur local de solutions de téléphonie – la société fut parmi les premiers partenaires de B3G avant de prendre son indépendance technique dès 2006 – Serveurcom a négocié le tournant de l’indirect à partir de 2010 en recrutant Didier Bernaudin, l’ancien directeur des ventes indirectes de B3G, nommé au poste de directeur général en charge du développement. Aujourd’hui, la société revendique une couverture nationale avec une soixantaine de partenaires actifs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 6,2 M€ en 2013 (dont 30% d’indirect) et devrait atteindre 8,5 M€ cette année avec un effectif de 30 salariés.

Orienté accès Internet et téléphonie, Serveurcom table sur le recrutement d’une quarantaine de partenaires supplémentaires d’ici 2015. Des partenaires à qui l’opérateur propose de relayer ses offres soit en marque blanche – c’est actuellement le modèle dominant – soit en mode courtage. Damien Watine, PDG de la société mise beaucoup sur ce dernier modèle, moins engageant selon lui que la marque blanche, qui suppose d’installer, de facturer et surtout d’assurer le support clients.

Serveurcom entend s’appuyer sur ce modèle pour faire émerger des opérateurs départementaux exploitant l’une des trente marques qu’il a préalablement déposées telles « Finistère Télécom » ou « Aquitaine Télécom »…