Récemment Sybase annonçait d’excellents résultats au niveau mondial pour l’année 2008. La filiale française suit la même trajectoire en gardant le cap sur son métier d’origine : les bases de données.

 

Fin janvier le spécialiste de la base de données annonçait les meilleurs résultats de son existence avec 1,13 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de 10%. Une croissance due en grande partie à la progression de 28% des revenus provenant des licences d’utilisation des bases de données .

Car, contrairement à certains de ses concurrents, l’entreprise est restée bien ancrée dans le marché de la base de données. Et ce malgré une incursion dans le monde de la messagerie avec Sybase iAnywhere. « On est revenu aux fondamentaux. Depuis 25 ans, les bases de données font partie de l’ADN de Sybase. Nous avons conservé nos investissements autour de ce produit. C’est une démarche qui paye aujourd’hui », estime Isabelle Genestoux, directrice marketing France.

 

Deux offres

 

Le cœur du métier de l’éditeur est constitué de deux offres : la base de données transactionnelle Sybase ASE et Sybase IQ, une solution destinée aux environnements décisionnels. « Notre stratégie consiste à délivrer les meilleures performances aux environnements pour lesquels nos bases de données sont conçues. C’est ce qui nous permet de conserver de la croissance. »


Une croissance qui devrait se poursuivre en 2009 si l’on en croit notre interlocutrice. « Nous allons bientôt sortir un nouvelle version majeure d’ASE qui renforcera les performances et la sécurité et qui offrira des options complémentaires, notamment le partitionnement ». Avec le printemps apparaîtra également une nouvelle mouture de Sybase IQ.

Voilà qui devrait donner du grain à moudre aux commerciaux et aux partenaires. D’autant que Sybase IQ ne compte que 80 clients en France. « C’est un marché qui ne peut que croître car en période de crise, les clients souhaitent exploiter le plus finement possible leurs données. Il s’agit d’en tirer le meilleur parti possible. » Et pour l’éditeur de tirer le meilleur parti de la crise.