ServiceNow a clôturé le premier trimestre de son exercice 2016 avec des résultats dépassant d’assez loin les prévisions des analystes. Ceux-ci s’attendaient à un chiffre d’affaires de 409 millions de dollars et à un bénéfice non-GAAP de 0,17 dollar l’action. Le spécialiste des services cloud destinés aux entreprises affiche à l’issue de ces trois mois des revenus de 416,8 millions de dollars et un BPA ajusté de 0,24 dollar. Des chiffres à comparer aux 306 millions de dollars et aux 9 cents engrangés un an auparavant. La croissance du chiffre d’affaires atteint 36%.

Avec 376,1 millions de dollars, les revenus des souscriptions bondissent de 41% en un an. Le chiffre d’affaires provenant des services professionnels et incluant d’autres revenus grimpe plus modestement de 6% à 40,6 millions de dollars. La marge brute s’établit à 300,3 millions de dollars, soit 72% du chiffre d’affaires.

ServiceNow enregistre toutefois une perte nette de 40,7 millions de dollars ou -0,24 dollar par titre. Le cash flow issu des opérations est de 187,4 millions de dollars, ce qui représente 45% du chiffre d’affaires.

Pour le trimestre en cours, la firme de Santa Clara s’attend à un chiffre d’affaires GAAP compris entre 458 et 463 millions de dollars, soit une croissance de 34 à 36%, dont 400 à 404 millions de dollars issus des souscriptions (+38 à +39%) et 58 à 59 millions de dollars provenant des services et d’autres activités (+15 à +17%).

Pour l’ensemble de l’exercice, la société s’attend à un chiffre d’affaires s’établissant entre 1,86 et 1,88 milliard de dollars, supérieur au 1,835 milliard de dollars (+32%) prévu précédemment.

Depuis le 3 avril dernier, ServiceNow a un nouveau CEO, l’ex-patron d’eBay, John Donahue, qui remplace le Néerlandais Frank Slootman, lequel était en fonction depuis 2011. « Nous démarrons très fort au premier trimestre, en poursuivant la diversification de notre mix d’activités », explique dans un communiqué le nouveau dirigeant de l’éditeur. « A présent 73% de nos clients prennent des licences pour plus d’un produit. C’est 50% de plus qu’il y a deux ans. Alors que Frank (Slootman) passe le flambeau la société est bien positionnée pour atteindre ses objectifs avec des clients fidèles et un écosystème en croissance. »