Micropole a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 61,3 millions d’euros, soit une croissance de 5,5 % par rapport au premier semestre de 2011. Sur la même période, le groupe enregistre un résultat

opérationnel courant de 2,2 millions d’euros, représentant 3,6 % du chiffre d’affaires, contre 4,9 % un an plus tôt. Le résultat net s’élève quant à lui à 0,8 million d’euros, contre 1,9 million d’euros en 2011. Ces chiffres incluent l’activité de la société belge Velixis, acquise à 100 % par Micropole, dont les comptes ont été intégrés au 1er avril.

Comme celles de l’ensemble du secteur, les activités du groupe ont été victimes d’un fort ralentissement des investissements dans plusieurs secteurs d’activités (banques, assurances, opérateurs télécoms …). Malgré la signature de nombreux projets importants au cours du semestre, l’activité a donc été contrastée. La France, explique dans un communiqué la SSII, a pâti «d’un contexte macroéconomique et politique  ainsi qu’un effet jours ouvrés négatif », tandis que la Belgique et le Luxembourg bénéficiaient d’une forte croissance portée par un portefeuille de clients implantés à l’international.

En revanche, pour la première année, l’activité en Suisse a été fortement pénalisée par la crise touchant le secteur bancaire. Enfin, suite à l’ouverture d’un bureau à Pékin en juin, Micropole China poursuit son développement « avec des perspectives prometteuses à moyen terme ». Des actions marketing importantes ont été engagées, avec notamment l’organisation de deux forums consacrés à la BI (Shanghai au printemps et Pékin à l’automne prochain). Le groupe a aussi noué, lors d’un roadshow en septembre, des liens commerciaux avec d’importantes banques chinoises.

En ce qui concerne les différents secteurs d’activités, la BI a bénéficié d’une demande soutenue, plus particulièrement en ce qui concerne les solutions de pilotage budgétaire et financier. La SSII fait figure de leader européen sur ce marché considéré comme particulièrement stratégique en temps de crise.

Les offres ERP et CRM ont quant à elles enregistré de belles signatures concernant des projets importants garantissant des revenus récurrents en France, en Belgique et Suisse.

En revanche, les activités d’e-Business ainsi que les applications de gestion ont souffert de reports d’investissements de clients.

 « Dans un contexte macro-économique dégradé, seuls se sont révélés dynamiques les secteurs tirés à la fois par une forte innovation et orientés vers l’international (luxe, aéronautique, industrie …) », constate la SSII qui envisage en conséquence d’étendre sa présence hors de nos frontières, d’engager la verticalisation de ses offres, et d’accélérer le développement de solutions packagées axées sur ses domaines d’expertise.

« Confortés par notre portefeuille clients tourné vers l’international, nous anticipons un début d’amélioration des perspectives pour le dernier trimestre et comptons bien continuer à surperformer le marché, tout en restant évidemment vigilants sur les évolutions de l’environnement économique global », commente dans le communiqué le PDG du groupe, Christian Poyau.