Après avoir renoué avec la croissance au second semestre 2018, ITS Group confirme les bons résultats du premier trimestre. L’ESN a réalisé sur l’ensemble du premier semestre un chiffre d’affaires de 69,9 millions d’euros en hausse de 4,3%. A périmètre constant (la société Eugena Consulting est consolidée depuis le 1er avril 2019), la croissance est de 2,6%. Le résultat opérationnel s’établit à 3,2 millions d’euros, en progression de 0,9 million d’euros (dont 0,2 million d’euros lié à la première application de la norme IFRS 16). La marge opérationnelle d’activité ressort ainsi à 4,6%.
Le pôle « prestations de services » (51,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, +9,9% sur un an dont +7,4% en organique) génère un résultat opérationnel d’activité de 2,4 millions d’euros contre 1,8 millions d’euros au premier semestre 2018. Un taux d’activité élevé à 87,8%, une hausse des prix de vente ainsi que la croissance des effectifs grâce à l’intégration d’Eugena Consulting ont contribué à ce résultat. Bien qu’affichant une baisse de 14% de son chiffre d’affaires (13,2 millions d’euros), le pôle « cloud » affiche un résultat opérationnel d’activité de 0,6 million d’euros supérieur de 0,2 million d’euros à celui du 1er semestre 2018. Enfin, l’activité « négoce » en Suisse (5,6 millions d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 8%) a réalisé un résultat opérationnel d’activité de 0,2 million d’euros, stable par rapport à celui généré un an auparavant.
Le résultat opérationnel s’établit à 2,7 millions d’euros, intégrant une charge de 0,4 million d’euros liée au paiement fondé sur les actions. Le résultat net semestriel ressort à 1,4 million d’euros, en hausse de 17% sur un an.
La trésorerie brute et disponible du groupe s’élèveait au 30 juin à 4,0 millions d’euros. L’endettement net était de 12,2 million d’euros (à comparer à 14,8 million d’euros au 30 juin 2018),
Le groupe de Boulogne-Billancourt confirme au second semestre l’amélioration progressive de sa performance opérationnelle, sa priorité à court terme, en s’appuyant sur le segment porteur des SMACS (social, mobilité, Analytique, cloud et sécurité).
Il indique par ailleurs qu’il étudie des opportunités de croissance externe « afin de renforcer ses positions, ce qui aura également pour effet d’optimiser l’absorption des charges centrales ».