C’est PC Inpact qui nous l’apprend. L’internaute condamné à la demande de l’Hadopi pour téléchargement illégal de deux chansons avait averti la haute autorité que les téléchargements illicites étaient réalisés
par son épouse, qui plus est en instance de divorce.
« J’ai eu un premier avertissement puis un deuxième. Mais j’ai fait parvenir un courrier à la Hadopi via l’avocat de ma femme qui a fait suivre ! Nous n’avons pas eu de suite ou alors la Hadopi m’a envoyé des mails, mais je n’ai jamais pu les recevoir, je n’avais plus internet ! » Notre homme ne pouvant faire entendre raison à sa future ex-épouse avait en effet préféré suspendre l’abonnement en attendant le départ définitif de cette dernière.
Conseillé par les gendarmes qui l’avaient convoqué, « le délinquant » a par la suite fait nettoyer son ordinateur pour supprimer les fameuses chansons ainsi que les logiciels de téléchargement.
Difficile de prouver plus de bonne foi et de bonne volonté. Cela n’a pas empêché les juges de le condamner. Ubuesque, comme le souligne PC Inpact.
A lire aussi un article ainsi qu’un – déjà ancien – récapitulatif des tribulations de la loi Hadopi, tous deux publiés par notre confrère Jean-Marc Manach. Où l’on s’aperçoit que les pirates ne sont pas forcément ceux que l’on pense et que l’incompétence, pour ne pas dire le ridicule, sont des défauts partagés par de nombreux défenseurs de la fameuse loi.