Profitant du renouvellement de sa solution interne de messagerie, la SSII a décidé de se doter d’une business unit d’une centaine de personnes 100% dédiées aux environnements Microsoft. Explications de Philippe Bernard, son directeur marketing.
Channelnews : Vous avez annoncé mi-septembre la mise en place d’un partenariat stratégique avec Microsoft à l’occasion du choix de l’environnement BPOS pour vos besoins internes. Comment s’est noué ce partenariat ?
Philippe Bernard : Il prend sa source dans la sélection en juin dernier de BPOS comme nouvel outil de messagerie en interne. Nous disposions d’une solution vieillissante (Lotus Notes) que nous souhaitions renouveler. Après avoir testé plusieurs offres, nous nous sommes orientés vers une solution de type hébergé. Restait Google et Microsoft en lice. Mais très vite, nous avons opté pour l’offre de ce dernier.
Pourquoi avoir choisi Microsoft ?
Philippe Bernard : Microsoft nous a témoigné son envie de travailler avec nous. Et cela n’a pas été seulement qu’une question de prix de licences. Leur expérience du BtoB et leur volonté d’aboutir ont fait la différence. Nous avions déjà traité avec eux lorsque nous avions basculé notre système de gestion vers Dynamics AX. Cela s’était plutôt bien passé, Microsoft nous ayant invité à rencontrer directement la R&D pour faciliter la migration.
Combien de personnes concernées par cette solution en interne ?
Philippe Bernard : 6000 personnes dont 1.000 en accès plein, c’est-à-dire ayant accès à toutes les composantes de l’offre BPOS. Nous sommes actuellement en phase de déploiement. Nous discutons par ailleurs d’une éventuelle implémentation de CRM online.
En quoi consiste exactement le partenariat annoncé avec Microsoft ?
Philippe Bernard : Nous sommes en train de constituer un centre de profits dédié aux technologies Microsoft. L’idée est de proposer des services d’implémentation des solutions online de Microsoft, notamment de la messagerie mais aussi de Sharepoint et de l’offre CRM. Cette entité va aussi accueillir les collaborateurs de notre entité ERP spécialisés autour de l’offre Dynamics et ceux de notre division infrastructures qui interviennent sur les plates-formes Microsoft. Avec le déclin des plates-formes Unix, ces dernières sont de plus en plus répandues chez nos clients et les compétences Microsoft y sont de plus en plus recherchées.
Qui dirige cette entité spécialiste des technologies Microsoft et combien devrait-elle compter de collaborateurs ?
Philippe Bernard : Cette entité a été confiée à Jean-François Gaudy, expert chevronné des environnements Microsoft. Pour l’instant, elle est encore embryonnaire avec sept personnes. Mais nous sommes en train de recenser en interne les personnes qui pourraient la rejoindre. Nous devrions compter très vite une trentaine de personnes par déplacements interne. Mais le but c’est d’atteindre rapidement une taille critique, c’est-à-dire au moins une centaine de personnes.