Alors que sa date de disponibilité n’est pas encore connue, la tablette de Google fait déjà polémique en France, certains distributeurs n’admettant pas que Google restreigne son accès à certaines enseignes triées sur le volet.
Google a-t-il décidé de restreindre la distribution de sa tablette Nexus 7 en France ? C’est en tout cas la thèse du blogueur Pierre Lecourt de Blogeee.net qui affirme que les revendeurs traditionnels IT français s’approvisionnant chez les grossistes n’ont aucune chance d’avoir accès au produit.
Pour autant, le store Google ne serait pas l’unique source d’approvisionnement, la société américaine ayant apparemment sélectionné une poignée d’enseignes nationales telles La Fnac, Darty et Boulanger pour assurer la visibilité nécessaire à son succès commercial. Une stratégie de distribution sélective conforme à celle mise en place en amérique du Nord où seules les enseignes Staples et GameStop l’ont apparemment obtenue, selon Cnet. À noter que Staples est présent en France via le cataloguiste en fournitures de bureau JPG.
Une approche qui soulève bien évidemment l’ire de tous les candidats à la distribution potentiellement écartés. Et ceux-ci sont apparemment nombreux à en juger par les prises de position relayées par Blogeee. Ils l’ont d’autant plus mauvaise qu’ils disent être encore stockés en tablettes Android version 3.2 invendables, selon l’un de ces témoignages.
De fait, au contraire des tablettes Android d’ancienne génération, la Nexus 7 a beaucoup d’atouts pour elle. À commencer par son prix : 199 € dans sa version 8 Go. Une tablette premier prix mais dotée de caractéristiques – moins de 350 grammes, écran 7 pouces IPS 1280 x 800, processeur graphique Tegra 3, Wifi et une autonomie d’au moins 7 heures – qui la positionnent plutôt dans le haut du marché. Succès garanti.
Reste à confirmer la réalité de la distribution sélective. Contacté, Google France est resté aux abonnés absents toute la journée. Du côté d’Asus France, qui fabrique la tablette pour Google, on jure que rien n’est encore décidé et on dit même encore ignorer la date de disponibilité effective. À suivre donc.