L’éditeur étasunien a annoncé ce jour la disponibilité de vFilo, une déclinaison de sa technologie de virtualisation de stockage pour le stockage au format fichier et objet. Ainsi, avec vFilO, les clients pourront notamment prendre en compte leurs NAS dans leur console de gestion du stockage centralisée.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre de l’ambition affichée par Datacore depuis deux ans de ne plus limiter le périmètre de son offre aux systèmes de stockage primaire en mode bloc présents chez les clients mais de couvrir l’ensemble de leurs besoins de gestion de donnée des clients quelle que soit le type de stockage, la technologie de stockage, et les applications employés, rappelle Pierre Aguerreberry (photo), son directeur des ventes Europe du Sud.

Datacore estime être le premier éditeur SDS (Software Defined Storage ou stockage défini par logiciel) à proposer une offre couvrant les trois formats de stockage utilisés par les clients : bloc, fichier et objet. Le stockage en mode bloc ne représente qu’environ 30% de la base installée des clients, le restant étant en mode fichier et objet, d’après les premières observations de l’éditeur.

vFilO peut être utilisé aussi bien en complément qu’indépendamment de son offre traditionnelle SANsymphony (mode bloc). Comme cette dernière, elle est agnostique vis-à-vis des constructeurs de systèmes de stockage. Comme SANsymplony, elle augmente les performances d’accès aux données des supports physiques et améliore leurs performances d’indexation.

Disponible à partir du 20 novembre, vFilO sera commercialisé sous forme de licences tarifées au tera-octet utilisé. Datacore promet un coût de l’ordre de 50% moins onéreux au tera-octet utile que celui de SANsymphony.

Le lancement de cette nouvelle offre va permettre à Datacore d’élargir son réseau de partenaires en adressant la frange des intégrateurs de systèmes de stockage qui n’ont pas doffre en mode bloc. Ses partenaires historiques vont aussi être mis à contribution pour pousser cette nouvelle offre. En vitesse de croisière, celle-ci pourrait doper de 50% le chiffre d’affaires l’éditeur. Parmi eux, Monaco Digital revendique déjà plusieurs projets en cours.