L’intégrateur alto-séquanais (Hauts-de-Seine) a demandé et obtenu d’être placé en procédure de sauvegarde le 24 juillet dernier. Une démarche destinée à sécuriser son adossement en cours à un partenaire industriel.

La société cherche en effet depuis plusieurs mois à boucler une augmentation de capital de l’ordre de 2 M€ pour se relancer mais bute sur l’évaluation exacte de sa dette.

« Nos investisseurs potentiels ont identifié des risques liés à certains de nos co-traitants sur des affaires en cours », explique Didier Rault, pdg de l’intégrateur sans s’étendre sur le sujet. La procédure de sauvegarde doit donc permettre de « borner précisément la dette » avant l’adossement proprement dit.

Dans un courrier à ses clients, l’intégrateur explique également que la procédure de sauvegarde représente le moyen de mener à bien la « restructuration en profondeur » qu’entraîne la « mutation de ses métiers ». La société, qui possède un savoir-faire reconnu dans les serveurs Unix, les systèmes de stockage et les bases de données, est en effet en train de passer d’un modèle centré sur le négoce à un modèle orienté services et support. Elle a notamment développé des offres à forte valeur ajoutée d’hébergement Cloud et de services managés (BdaaS, BaaS…).

Une restructuration « globalement achevée », précise toutefois le PDG. Même si l’organisation peut encore évoluer à la marge en fonction de l’identité de la société qui participera finalement à l’augmentation de capital. Du coup, Didier Rault mise sur une sortie très rapide de la sauvegarde. Probablement, dès novembre : dès que la dette sera figée et qu’un accord définitif aura été signé avec l’un des investisseurs candidats au rapprochement. À suivre donc.