Moins de 18 mois après sa création, le site de ventes privées spécialisé high tech a déjà séduit une soixante de marques, dont des majeures comme HP ou Sony, et fédère une communauté de 220 000 membres.

 

Parti de 30 000 membres à sa création fin 2006, le site de ventes privées spécialisé dans les produits high-tech Ventes du Diable, en totalise aujourd’hui 220 000. Un nombre ni trop insuffisant ni trop important. Ni trop insuffisant pour pouvoir écouler les fins de séries de ses partenaires, ni trop importants pour ne pas perturber leur réseau de distribution officiel. Ainsi, « Vente du Diable n’est pas visible pour les comparateurs de prix : nous ressortirions systématiquement en première position », assure Stéphane Contrepois, son dirigeant. En contrepartie, le site bénéficie de prix d’achats imbattables. Ce subtil équilibre entre visibilité et discrétion lui a permis de séduire à ce jour une soixantaine de marques high tech parmi lesquelles HP, Epson, Sony, Nec, Packard Bell ou Canon. Avec ses 800 000 € de CA réalisés en 2007, Ventes du Diable reste encore modeste. Ses plus gros deals ne portent pas sur des lots de plus de 500 pièces. Mais la croissance est rapide : le site pourrait tripler ses ventes cette année. Au minimum.

Car s’il a fondé son succès sur le discount, Stéphane Contrepois aimerait faire de Ventes du Diable bien plus qu’un déstockeur. En devenant une véritable vitrine dédiée à la promotion des marques. Il prépare ainsi pour la rentrée de septembre un nouveau portail, baptisé Life Style, en accès libre à 90%, où les internautes seront susceptibles de trouver beaucoup plus que des bonnes affaires. « On y trouvera du rédactionnel sur les produits, des tests, un forum utilisateurs… », détaille Stéphane Contrepois, qui précise que le modèle définitif n’est pas finalisé. L’objectif : faire de Ventes du Diable un incontournable du monde high tech, véritable laboratoire où les marques pourront tester l’accueil de leurs nouveautés, présenter leur gamme, affiner leur connaissance des utilisateurs et où les clients – toujours « privés » pour préserver la notion de communauté restreinte – pourront trouver en retour un large choix de produits high tech.