L’intégrateur marseillais vient de clôturer ses comptes pour l’exercice 2011. L’année s’est terminée sur un chiffre d’affaires de 8,7 M€, en croissance de 10% par rapport à l’exercice précédent. C’est un peu moins qu’attendu (l’entreprise prévoyait un CA 9,5 M€) mais cela reste honorable compte tenu du fait que les facturations avaient progressé de 59% sur l’exercice précédent.

Benoît Mauran, son président souligne que si la croissance globale est restée modeste, les revenus des services ont progressé de 32% pour atteindre 6 M€ (soit 70% du chiffre d’affaires). « Au quotidien, on a ressenti une forte croissance notamment sur les activités à valeur ajoutée, explique-t-il. Du coup, il a fallu embaucher ». L’effectif est ainsi passé de 90 collaborateurs à 110 en un an. « Et encore, depuis la fin de 2011, on a de nouveau du mal à trouver des ressources », regrette-t-il.

Si ce dynamisme des services a profité en priorité à ses filiales orientées services (Right Place, son activité régie, a ainsi doublé de taille, et Elypsia, son agence digitale intégrée, a enregistré une forte progression de son activité décisionnel), Nextecsystems, sa filiale d’intégration d’infrastructures, en a aussi bénéficié. L’activité de celle-ci a notamment été dopée par les projets de virtualisation de postes de travail et le succès de System Center, l’offre d’administration de Microsoft, dont l’intégrateur s’est fait une spécialité.

En revanche, les ventes de produits ont reculé sans que le dirigeant ne sache expliquer pourquoi : « c’est un fait, les clients ont plus consommé de services que de projets ». Mais cela n’a pas nuît à la rentabilité, bien au contraire, l’excédent brut d’exploitation a doublé et dépasse les 5%.

Pour l’exercice en cours, Benoît Mauran prévoit une croissance de l’ordre de 15% du chiffre d’affaires. Une progression homogène sur tous les métier, y compris sur les produits.Outre les sujets déjà cités, les communications unifiées (notamment avec Lync) et le cloud devraient contribuer à alimenter cette croissance.

Des opérations de croissance externe sont toujours à l’ordre du jour. Deux dossiers, à Lyon et à Paris, sont à l’étude, portant sur des sociétés de dix à vingt personnes.