Le groupe marseillais spécialisé dans les services et la distribution informatique Scala ne veut plus apparaître comme une SSII mais comme un prestataire spécialisé dans la transformation numérique des entreprises.

Scala a décidé de simplifier son organisation et de ne communiquer désormais que sous la marque Scala. « Le marché a changé et il devenait nécessaire d’adapter notre positionnement », justifie Benoît Mauran, patron de ce groupe marseillais spécialisé dans les services et la distribution informatique.

Depuis sa création en 2008, le groupe avait fondé son succès sur le développement en parallèle de plusieurs filiales spécialisées dotées chacune de leur identité et de leur marque propre. Mais, face à des clients aux interlocuteurs de plus en plus multiples, de moins en moins techniques, obéissant à des codes plus proches de ceux du grand public, notamment dans la sélection de leurs prestataires, l’organisation historique du groupe n’était plus assez lisible et son image trop technologique, estime Benoît Mauran.

Une seule organisation

D’où le choix d’une marque unique mais également de rapprocher les équipes. L’ensemble des ressources commerciales ont ainsi été regroupées dans une organisation unique portant l’ensemble des offres du groupe et une direction avant-vente a été constituée pour construire les projets. À terme, les différentes entités juridiques (Elypsia, Groupe Scala, Nextec Systems, Rightplace et POL) devraient fusionner. Et le groupe se positionne désormais non plus comme une société de services informatiques mais comme un prestataire spécialisé dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique.

À cet effet, le groupe vient de racheter La Souris Verte, une agence de communication digitale d’une dizaine de personnes qui va venir renforcer ses activités digitales existantes, notamment dans les domaines du design et de la communication.

Coup d’arrêt de la croissance

Cette réflexion autour d’un repositionnement du groupe a démarré au premier semestre 2013, alors que la croissance des ventes enregistrait un brusque coup d’arrêt après plusieurs années de progression quasi-ininterrompue. Au final, le groupe aurait fini son exercice 2013 sur un chiffre d’affaires stable par rapport à celui de l’année 2012, soit autour de 11 M€ (pour un effectif de l’ordre de 110 personnes).