Selon nos informations, Samsung est en train de se retirer sur la pointe des pieds du marché des PC portables en France. Un retrait entamé au début du printemps lorsque le constructeur est allé voir ses principaux partenaires pour leur expliquer qu’il souhaitait se désengager des segments d’entrée de gamme (moins de 500 à 600 €) afin de privilégier les tablettes.

Le marché n’est plus rentable

Justification avancée : affecté par la déferlante des tablettes, le marché n’est plus rentable. Plus vraisemblablement, le constructeur prend acte de sa marginalisation en termes de parts de marché, notamment dans le BtoB, où il végétait dans les profondeurs du classement.

Si le constructeur se retire de l’entrée de gamme, officiellement il continue sur les segments moyen-haut de gamme, notamment avec les séries 7 et 9. Sauf qu’en pratique, celle-ci se font rares. Partout, ce sont ses PC hybrides (Ativ Tab et Ativ Smart PC), plus tablette que PC, qui sont mis en avant.

Officiellement, Samsung continue sur le moyen-haut de gamme

Signe qui ne trompe pas, il n’est tout simplement plus possible de consulter ses modèles de notebooks pro traditionnels et leurs caractéristiques (excepté pour quelques modèles ultraportables de la série 9) sur son site français. « En théorie, les séries 7 et 9 sont disponibles. En réalité, Samsung ne les pousse plus », explique en substance un grossiste.

Chez les partenaires la cause est entendue : la plupart se sont tournés vers des produits de substitution. Sollicité pour donner sa position officielle sur cette sortie en catimini du marché des notebooks, Samsung s’est dit « très étonné » de cette « rumeur », selon les termes de ses relations presse. Mais n’a pas donné suite. « Là-dessus, on sent qu’ils ne veulent rien dire de concret », témoigne le patron d’un gros e-tailer.

Pas de retrait mais une rumeur selon Samsung

Cet abandon du marché des notebooks ne concerne semble-t-il pas que la France. Citant Tweakers, Notre confrère Datanews révèle en effet que la marque a interrompu la vente de ses laptops aux Pays-Bas. Une décision qui concernerait également les Chromebooks.