Un certain nombre de partenaires Sage remettent en question les termes et conditions du droit de souscription à l’usage, la tarification mise en place par l’éditeur pour ses logiciels en mode hébergé.

 

Conformément à ce qu’ils avaient annoncé, les centres de compétences Sage entendent demander à l’éditeur de revoir les termes du droit de souscription à l’usage (DSU), le nouveau système de tarfication à l’usage de ses logiciels. Une vingtaine d’entre eux, revendiquant quelque 10 M€ de volume d’affaires annuel chez l’éditeur, ont formé un groupe de réflexion afin de mettre en commun leurs propositions et de les soumettre à Sage. Une démarche qui devrait intervenir au plus tard dans les prochains jours.

Ces partenaires, qui espèrent en fédérer rapidement une vingtaine supplémentaires, s’accordent à reconnaître que le DSU est « intéressant et porteur d’avenir » mais que ses « conditions et modalités doivent être largement amendés », selon leur porte-parole. Ils ont également estimé à l’unanimité qu’il n’était « pas opportun de commercialiser le DSU dans l’état actuel du projet afin de ne pas perturber les clients et les équipes ». Et de souligner que les participants ont une vision très convergente des conditions et modalités de nature à permettre son décollage.

Leur réflexion porte essentiellement sur le niveau de remise annoncé, qu’ils jugent peu motivant (40% au lieu des 52% sur les droits d’utilisation et d’assistance [DUA] en vigueur), et sur le niveau d’engagement des clients (un mois minimum), qu’ils jugent insuffisant.

« Sachant qu’une vente nécessite en moyenne deux à trois mois, cette quasi-absence d’engagement client correspond-elle à un simple argument de vente ou à un véritable mode de fonctionnement », s’inquiètent-ils. Avant de rappeler : « Nous voulons vraiment que le DSU devienne un outil de conquête mais pour cela le projet doit gagner en maturité ».