L’intégrateur de solutions de production numérique souhaite réunir 2 M€ en introduisant sa filiale formation M2i au marché libre. Il table sur un doublement de ses revenus en trois ans.

 

L’intégrateur spécialisé dans les solutions de production numérique annonce l’introduction de son pôle formation au Marché libre début juillet. Baptisé M2i, ce pôle, désormais filiale autonome, regroupe les enseignes Scribtel, M2i Formation et Avolys, racheté début 2008 pour environ 4 M€. Il a pesé pour environ 22 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008 et compte une quarantaine d’agences réparties sur le territoire. O2i le présente comme le numéro un français de la formation informatique et multimédia.

 

L’intégrateur souhaite lever 2 millions d’euros, sur la base d’une valorisation de M2i à 7,5 M€. Lui-même coté sur Alternext, il vient de finaliser une première levée de fonds de 600 000 € et espère en mener à bien une seconde d’ici à la fin de l’été afin pour réunir le complément. L’objectif est de financer la poursuite de la croissance externe et interne de M2i. O2i espère ainsi doubler le chiffre d’affaires de sa filiale d’ici à trois ans.

 

Une croissance limitée en 2009

 

Crise oblige, O2i escompte une croissance limitée pour M2i sur l’exercice en cours. L’entreprise devrait néanmoins bénéficier de l’acquisition de Global Computer Formation en mars dernier, qui renforce sa position sur la région Nice-Côte d’Azur en portant son effectif à d’une dizaine à vingt-cinq personnes. Elle devrait également commencer à ressentir les premiers effets positifs de l’intégration de ses trois enseignes et de l’unification de son catalogue, de ses ressources formation et marketing.

 

Ce n’est que sur l’exercice suivant que le chiffre d’affaires de M2i est susceptible d’augmenter sensiblement, notamment grâce à la croissance externe. « La crise devrait contribuer à fragiliser un certain nombre d’acteurs de petite et moyenne taille qui constitueront autant d’opportunités d’acquisitions d’ici 6 à 12 mois », estime Jean-Thomas Olano, pdg d’O2i. Il mise également sur le resserrement de ses relations avec les grands comptes (qui pèsent 50% de son chiffre d’affaires et lui assurent des revenus récurrents).