Selon la CFTC, ce sont à présent 330 des 680 salariés de Nortel France qui maintiennent jour et nuit depuis mardi un piquet de grève filtrant au siège de Châteaufort pour obtenir de meilleures conditions de départ. Les salariés ont droit actuellement au minimum des indemnités conventionnelles ainsi qu’à une IAD (indemnité d’aide au départ) conditionnée au résultat des ventes des activités du groupe en démantèlement.

 

« Ces ventes n’étant cependant pas encore réalisées, cette IAD, ainsi que son montant, ne sont donc pas garantis et ne pourraient être versés, le cas échéant, qu’à une date ultérieure au licenciement. C’est une proposition que les salariés ont rejeté et qu’ils considèrent comme un marché de dupes », explique un tract du syndicat chrétien.

 

Un partie du personnel en grève s’est rendue ce vendredi au siège de Ernst & Young en France à La Défense pour rencontrer les responsables du cabinet conseil. Rappelons que ce dernier a été chargé par la cour de justice de Londres d’administrer les filiales du groupe en Europe. Par ailleurs un administrateur judiciaire français a été nommé par le tribunal de commerce de Versailles pour prendre en charge la filiale française. Les représentants des grévistes devaient également le rencontrer ce vendredi.