Un mois après que SFR ait annoncé qu’il portait de 100 à 300 Mb/s en réception et à 50 Mbit/s en émission le débit maximal de son offre fibre optique et démarrait un pilote à 1 Gbit/s, Nerim fait encore
mieux en région parisienne en lançant un offre baptisée Ultra Haut Débit, proposant des débits symétriques de 1 Gbit/s ou 10 Gbit/s,
Cela dit les deux offres ne s’adressent pas à la même clientèle, celle de SFR étant destinée à tout un chacun, celle de l’opérateur parisien étant réservée aux professionnels ce qui explique d’ailleurs la forte différence de prix et de services entre les deux. Nerim propose en effet un débit garanti grâce à une liaison point-à-point entre son réseau et ses clients. Il promet également un temps de rétablissement de 4 heures maximum.
L’opérateur, qui dispose depuis 2011 de son propre réseau de fibres noires qui couvre tout Paris et une large partie des Hauts-de-Seine, facture dans la capitale 1.900 euros HT pour un débit de 1 Gbit/s et 3.200 euros HT pour 10 Gbit/s, les autres départements d’Île-de-France éligibles (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) faisant l’objet d’un devis spécifique. Les frais d’accès au service s’élèvent en moyenne à 2.000 euros. Voilà qui peut paraître cher mais qui se révèle finalement compétitif comparé aux offres pour entreprise des autres opérateurs. Nerim se présente d’ailleurs comme un acteur disruptif permettant dorénavant « aux sociétés parisiennes de taille moyenne d’accéder au confort de l’Ultra Haut Débit »
Son offre devrait intéresser les entreprises ayant de très gros besoins de bande passante ou des besoins d’interconnexion importants entre leurs sites. L’Ultra Haut Débit s’adresse également aux entreprises qui souhaitent déporter leurs équipements vers un datacenter, sans perdre en vitesse d’accès entre leurs postes de travail et leurs serveurs.
Avec cette nouvelle offre Nérim poursuit son rôle de mouche du coche. L’opérateur se plait à rappeler que dès sa création en 1999, il a joué un rôle de précurseur en matière de connexion Internet en étant un des premiers en France à proposer des connexions ADSL. Il fut par également le premier, en 2002, à basculer son réseau sous IPv6.. Enfin, dès 2009, il a lancé la commercialisation du g.SHDSL.bis, des liaisons DSL offrant un débit symétrique pouvant atteindre 20 Mbit/s.