Le spécialiste de l’information médicale Vidal, en partenariat avec l’Ordre des médecins, a interrogé 2.131 praticiens équipés de smartphones pour connaître l’usage qu’il font de ce dernier.

 

Il ressort de cette enquête que 94% des médecins utilisent leur terminal à des fins professionnelles.

Dans un contexte marqué par la baisse du nombre de secrétaires dans les cabinets, le smartphone est en passe de devenir, au même titre que le Web, un véritable outil de gestion de l’agenda professionnel. Ils sont ainsi 81% à utiliser l’agenda et 37% à faire usage régulièrement de la fonction dictaphone.

Par ailleurs, 53% des médecins utilisateurs ont téléchargé des applications médicales dont 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses.

Plus de 9 médecins sur 10 surfent sur Internet avec leur smartphone. Ils se connectent essentiellement aux sites des institutions (51%), aux bases de données médicamenteuses (45%) et aux sites d’actualités médicales (42%).

En consultation, 86% des médecins utilisant un smartphone déclarent laisser ce dernier allumé et 81% n’hésitent pas à y répondre s’ils connaissent le numéro. Plus étonnant, plus d’un répondant sur deux affirme communiquer son numéro à ses patients.

Il ressort de l’étude que nos médecins plébiscitent la marque à la pomme. Ainsi, plus de 70% des praticiens possédant un smartphone ont porté leur choix sur un iPhone. Le système Android se place en seconde position avec 18% des utilisateurs, suivi de loin par le BlackBerry et les appareils équipés de Windows, avec respectivement 4,2% et 3,5%. L’enquête révèle qu’il en est de même pour les possesseurs de tablettes, puisque sur les 36% des répondants possédant ce type d’outil, 87% détiennent un iPad.

Précisons pour terminer que cette première « consultation » n’a révélé aucune différence significative, que ce soit entre les médecins généralistes et spécialistes ou entre les praticiens libéraux et salariés. Pas de de fracture non plus entre les sexes, les âges ou les régions. Le médecin des villes et le médecins des champs sont tous deux accros à leur iPhone.