En proposant des rabais jusqu’à 70% la grande braderie Amazon Prime Day 2018 était assurée de connaître un immense succès. On s’attendait donc à ce que la firme d’e-commerce, qui en 2010 a confié sa gestion technique à sa filiale AWS, s’assure que l’infrastructure du cloud soit capable d’absorber un tel afflux de commandes.

Or quelques minutes à peine après le lancement de la braderie, soit pour nous le 16 juillet aux environs de midi, le site donnait des signes de faiblesse aux Etats-Unis mais aussi en Europe. « Au lieu d’accéder à des offres, de nombreux acheteurs enthousiastes ont vu s’afficher une photo de chiens accompagnée d’une légende les informant d’une panne », rapportent nos confrères de CRN.

Une porte-parole d’Amazon leur a expliqué que la division cloud de la firme n’avait rien à voir avec ces problèmes, affirmant que les charges de travail des autres utilisateurs d’AWS n’avaient pas été impactées. Elle n’a toutefois fourni aucune explication sur les raisons de la panne, se bornant à expliquer que les clients avaient acheté plus de produits que lors du Prime Day 2017.

Curieusement, le cloud public de Google a lui-aussi connu des problèmes le lendemain. Certains services comme Spotify, Snapchat, AppEngine, Stackdriver, ou encore Dialogflow étant ralentis, voire indisponibles. Après une demi-heure de perturbations affectant Google Cloud Global Load Balancing, tout était rétabli.

« Nous allons mener des investigations en interne concernant ce problème et faire les améliorations nécessaires à nos systèmes afin de prévenir ou de minimiser de futurs problèmes. Nous fournirons une analyse plus détaillée de cet incident dès que nous aurons terminé nos investigations », indiquait Google surle tableau de bord de son cloud.