Certains acteurs traditionnels de la distribution IT et Télécom ont souffert ou disparu en 2015 :
- Le groupe MCHS et ses trois filiales Mac & co, Hype IDF et Espaces conseil, représentant une cinquantaine de salariés et près de 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, s’est brusquement déclaré en cessation de paiement à la mi-octobre : Mac & Co/Hype Store en liquidation judiciaire. Les actifs du groupe ont été partagés entre l’APR Inter-Actif et l’enseigne picto-charentaise IP Store : Les Apple Resellers Mac&Co et Hype Store repris avec des licenciements à la clé
- NCS a été placé en liquidation en février mais avec poursuite d’activité jusqu’en mai le temps de trouver un repreneur (Networks Communications Systems passe en liquidation). En vain. L’entreprise a fermé définitivement en août laissant 16 M€ de passif et une vingtaine de salariés supplémentaires sur le carreau (Fin de partie pour NCS)
- Atelio Bourgogne a connu la même mésaventure suite à la découverte d’une pyramide de Ponzi (Atelio Bourgogne en liquidation)
- RevendreduCloud, la place de marché spécialisée dans la mise en relation commerciale des fournisseurs de services cloud avec les revendeurs, a brusquement cessé son activité après cinq ans d’existence (com en liquidation judiciaire)
- Cefi a été repris par Infidis (Infidis reprend Cefi en plan de cession)
- Le grossiste en produits de stockage Disques & Silices a été placé en liquidation fin mars (Disques & Silice en liquidation) avant d’être repris en partie par Cloudsmart (Cloudsmart reprend une partie des actifs de Disques & Silice)
- Tel and Com a annoncé la fermeture de ses 180 boutiques de téléphonie mobile mettant 759 salariés au chômage
- Quant aux anciennes boutiques de The Phone House, frappé des mêmes symptômes que Tel and Com, elles ne sont pas tirées d’affaires. The Kase, qui en avait sauvé une centaine mi-2013, a annoncé en mars 2015 la fermeture d’un quart d’entre elles, pour circonscrire ses propres difficultés financières
- AR Systemes est sorti de sa procédure de sauvegarde mais s’est fâché avec Computacenter
- LSI Sud Informatique s’est recentré sur son activité édition (lire l’article)
- Pixmania s’est enfoncé dans la crise : Pixmania en procédure de sauvegarde
- L’euphorie qui règne dans le secteur de l’hébergement n’empêche pas les faux pas : l’hébergeur Hexatom qui avait racheté l’opérateur DynaTéra en janvier a été obligé de le mettre en liquidation quelques mois plus tard : l’acheteur aurait découvert un peu tardivement des cadavres dans les placards, dont une dette que l’exploitation chancelante de l’entreprise n’aurait pas permis de rembourser.