Intel a été condamné par le conseil de prud’hommes de Montpellier à verser un total de 1,7 million d’euros à 19 anciens salariés nous apprend Le Monde Informatique. En 2015, le fondeur avait fermé son centre de R&D ouvert en 2011 dont l’activité a ensuite été transférée à Toulouse (ce dernier site comme tous les centres R&D en France ont par la suite été fermés dans le cadre d’un vaste plan social).
Chaque année la filiale française du fondeur attribuait aux salariés des actions gratuites en fonction de leur performance. Or, les employés licenciés à la fermeture du site de Montpellier n’ont pas bénéficié de cette attribution. Dix-neuf d’entre eux ont donc porté l’affaire aux prud’hommes qui leur ont donné raison.
La facture pour Intel pourrait encore être plus salée si la jurisprudence s’appliquait. En effet, à la suite du plan social annoncé en 2016, environ 700 salariés appartenant aux différents centre R&D de l’Hexagone se sont retrouvés dans la même situation.
Un syndicaliste de la CFE-CGC, Mustapha Aqachmar, a indiqué à nos confrères que cette extension à l’ensemble des salariés concernés – essentiellement des ingénieurs-cadres – coûterait à la filiale française d’Intel environ 43 millions d’euros. « Tous les salariés concernés par le PSE mériteraient cette compensation », estime-t-il.
Contactée par nos confrères, la firme de Santa Clara n’a pas souhaité répondre.