DMS, le service de migration des bases de données d’Amazon, lancé le 15 mars 2016, est celui qui enregistre la plus forte croissance a indiqué la semaine dernière le CEO d’AWS Andy Jassy, généralement avare en déclarations comme le rappelle The Register. Le patron du géant du cloud a d’ailleurs utilisé un simple tweet pour annoncer la nouvelle. Il indique que le service a permis l’an dernier 16.000 migrations, dont 2.000 ont été réalisées après la conférence annuelle re:Invent qui s’est déroulée fin novembre à Las Vegas. « La liberté de choisir ses bases de données est un instrument très puissant », conclut le tweet.

Comme le rappellent nos confrères britanniques, ce type d’information, qui n’apparaît pas dans les documents officiels des fournisseurs de services cloud est non seulement invérifiable mais est souvent contesté.

En avril dernier, AWS avait affirmé que Redshift, son service de Data Warehouse hébergé, connaissait la plus forte croissance. Une information confirmée en novembre au cours de l’AWS Summit de Londres par le directeur technique de l’entreprise. « Un des services les plus en forme est Redshift. C’est le service qui connaît la plus forte progression jamais enregistrée », avait alors précisé Werner Vogels.

DMS prend en charge les migrations homogènes, telles que les migrations de bases de données Oracle vers Oracle, ainsi que les migrations hétérogènes entre plateformes de bases de données différentes, par exemple entre Oracle et Amazon Aurora ou entre Microsoft SQL Server et MySQL. Il permet également d’envoyer les données en streaming vers Amazon Redshift depuis notamment Amazon Aurora, PostgreSQL, MySQL, MariaDB, Oracle, SAP ASE ou encore SQL Server. Il peut enfin être utilisé pour la duplication de données.