La LettreA qui tente de décrypter les enjeux de pouvoir dans l’Hexagone, s’est intéressée au rachat d’Amesys par Bull. D’après ses calculs c’est finalement Crescendo Industries, la société franco-allemande

qui chapeaute le spécialiste des systèmes critiques sécurisés, qui deviendrait le premier actionnaire de ce qui reste du constructeur informatique national si l’opération aboutit.

La holding devrait en effet toucher 33 millions d’euros en cash mais surtout 72 millions d’euros en actions Bull, ce qui représente grosso modo 20% des parts. France Telecom (8%) et Nec (2%) perdraient donc une bonne partie de leur influence. Pour la lettre confidentielle, l’actuel patron d’Amesys, Philippe Vannier, serait alors bien placé pour succéder un jour au PDG de Bull, Didier Lamouche.