Lentement mais sûrement l’écosystème des pure players Google s’étoffe en France. Dans le sillage des désormais fameux Revevol et gPartner (désormais contrôlé parDevoteam) , le nouveau champion en train d’émerger s’appelle Cirruseo.
Cofondé en 2011 par Romain Hervé et Philippe Bonnemains, deux anciens de Capgemini, Cirruseo devrait franchir pour son troisième exercice fiscal le seuil des 2,5 M€ de chiffre d’affaires avec un effectif de 25 collaborateurs (essentiellement des consultants).
Malgré son jeune âge et sa taille encore modeste, la société compte déjà parmi les principaux partenaires de Google puisqu’elle fait partie depuis janvier dernier des trois seuls labellisés Google Premier en France. Elle revendique une soixantaine de clients, essentiellement des grands comptes, dont Veolia Environnement, Allociné ou Zodiac.
Son credo : rendre le système d’information de ses clients moins onéreux et plus performant. Elle s’appuie pour cela sur un outillage complet dévelopé en interne visant à industrialiser ses projets, notamment sur les aspects reprise des données, formation, etc. Une usine à migration que la société a baptisé Cirruseo Factory.
Bien que spécialisée sur les technologies Google, la société a développé des expertises sur des technologies complémentaires telles que celles de RunMyProcess (workflows), Freshdesk (helpdesk), CloudLock (sécurisation et monitoring cloud). Mieux : sur la partie infrastructures, son partenaires de référence est… Amazon.
Il est intéressant de noter que Romain Hervé et Philippe Bonnemains ont été les initiateurs du contrat Valeo en 2008, l’une des principales références mondiales de Google Apps for Work à l’époque. Un contrat qu’ils ont signé lorsqu’ils étaient encore chez Capgemini. Entretemps, ils ont acquis la conviction que le modèle Cloud n’était pas compatible avec celui des SSII traditionnelles. D’où la création de Cirruseo.
Le rythme de croissance devrait rester exceptionnellement rapide au cours des prochains mois puisque la société pense atteindre le cap des 40 collaborateurs d’ici à la fin 2015.