La division entreprises de Canon France recueille les fruits de sa stratégie orientée rationalisation des coûts d’impression. Une voie qu’elle approfondit avec sa nouvelle génération de MFP.

 

Alors que les ventes de systèmes d’impression du groupe canon sont en chute libre au niveau mondial (-31% de revenu au deuxième trimestre), la division entreprises de Canon France tire plutôt son épingle du jeu. S’il admet que les facturations sont en recul au premier semestre (sans plus de précision), Marc Bory, directeur marketing de Canon Business Solutions France, souligne en revanche que les ventes de logiciels et services associés sont en croissance de 10% sur la période et que la marque gagne des parts de marché en volumes.

Ainsi, ses ventes de multifonctions laser ont augmentées de 2,9% au premier semestre quand le marché a reculé de 2%, indique Marc Bory citant une étude Infosources. Le constructeur serait crédité d’une part de marché de 18,7%, en croissance 0,9 points, quand ses principaux concurrents (Ricoh, Konica Minolta et Xerox) céderaient tous du terrain. Cette performance s’expliquerait notamment par le succès de son programme de rationalisation des coûts d’impression initié il y a deux ans. « Nous avons mis en place toute une panoplie de services d’accompagnement pour les entreprises et de solutions logicielles verticalisée tournées vers la gestion du document grâce auxquels nous pouvons nous engager sur une baisse de leurs dépenses globales d’impression », détaille Marc Bory.

Des services et des logiciels qui comptent désormais pour 15% des revenus de la division et qui devraient continuer à croître de 15% par an. Mais si cette offre permet aujourd’hui de limiter l’érosion des revenus, Marc Bory se dit convaincu que la crise du marché de l’impression est passagère et que les facturations vont repartir à la hausse. Une reprise que le constructeur prépare activement. Il vient de sortir une nouvelle génération de multifonctions, les IR Advance, plus écologiques, plus économiques, plus simples à utiliser et plus sécurisés, sur laquelle plus de 1000 personnes vont être formées d’ici à la fin du mois de novembre.