Syndicats et direction sont tombés d’accord sur les conditions de licenciement en cas de fermeture de l’usine Atmel à Rousset. Un protocole doit être signé dans les prochains jours.

 

L’heure est au soulagement. Les 722 salariés d’Atmel travaillant dans la division ASICs, et dont l’avenir était menacé, ont obtenu des garanties suffisantes en cas de licenciement. L’accord est en passe d’être signé avec la direction, et porte sur un montant de 34.000 euros par personne, avec 1,4 mois de salaire par année d’ancienneté, et 9 mois en cellule de reclassement.

 

En cas de création d’entreprise, Atmel apporte la somme de 10.000 euros, et 3.000 euros minimum si le salarié sollicite un besoin en formation. « Nous sommes très satisfaitsde ce plan, indique Jean-Yves Guerrini, responsable de la cellule CFDT. La direction a été très honnête avec nous, et nous ne pouvons que saluer la démarche de responsabilité de la direction vis-à-vis de son personnel ».

 

Jean-Yves Guerrini espère par ailleurs obtenir l’intégration dans le dispositif de licenciement d’une trentaine de personnes concernées par cette éventuelle fermeture, mais travaillant dans la logistique et l’administratif pour le compte du secteur ASICs.

L’accord atteste le risque important de fermeture de l’usine, dont personne parmi les salariés ne veut croire qu’elle puisse réellement être rachetée. La direction américaine avait indiqué récemment qu’elle souhaitait se désengager de son activité ASICs.