Il y a un mois très exactement les 1.200 salariés du groupe de microélectronique Atmel reprenaient le travail à l’usine de Rousset près d’Aix-en-Provence après une semaine de grève.

A l’origine du mouvement social: la fermeture du site. L’accord de fin de conflit stipulait que l’Américain s’engageait à retrouver un repreneur. Aussitôt après, des discussions exclusives s’engageaient avec le fondeur LFoundry de Munich. Ces pourparlers viennent d’aboutir puisque les 2 entreprises on signé un protocole d’accord en vertu duquel l’usine devrait passer dans les mains de l’Allemand. Le document stipule en outre qu’un contrat de sous-traitance sera signé par les deux signataires, en vertu duquel l’usine provençale continuera à fabriquer des tranches de silicium pour son ancien propriétaire. Cet accord doit à présent être validé par le personnel, lequel a jusqu’au 31 mars pour se prononcer. Nul doute que les salariés accepteront cette acquisition qui devrait assurer la pérénité du site. D’autant qu’elle s’accompagne de l’ouverture d’une cellule de reclassement et de confortables indemnités pour le personnel qui ne serait pas repris. Enfin, il y a quelques jours le PDG d’Atmel, Steve Laub, rappelait que si le comité d’entreprise ne validait pas le repreneur potentiel (dont le nom n’était pas officiellement dévoilé), l’usine fermerait purement et simplement. Un argument qui devrait faire pencher la balance dans le sens d’une approbation.