Après la déclaration d’intention de Free de déployer 1600 antennes relais de plus dans l’année, les maires des grandes villes de France, par l’intermédiaire de leur association (AMGVF), tiennent à rappeler que leurs pouvoirs de régulation sont très limités, comme l’a confirmé en octobre 2011 le Conseil d’Etat. Et ce, même s’ils sont appelés à jouer les médiateurs entre opérateurs et usagers.

L’association en appelle à l’Etat pour assumer pleinement le casse-tête du déploiement tout azimut des réseaux (internet mobile, téléphonie 4G, introduction d’un quatrième opérateur de téléphonie mobile). En conséquence, les maires demandent expressément que les préconisations du « grenelle des ondes » soient appliquées au plus vite. A savoir, que chaque réunion publique organisée par les opérateurs en prélude à l’installation des antennes  soit dirigée par un représentant de l’Etat ; qu’une présentation des résultats d’une simulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques induites accompagne tout dépôt en mairie des dossiers d’implantation des opérateurs; qu’une réflexion soit engagée au plus tôt concernant les moyens d’imposer davantage de mutualisation aux opérateurs.

Et pour que cet appel à plus de régulation ne reste pas lettre morte, l’AMGVF prend date avec l’ensemble des parties prenantes invitées au colloque organisé le 4 avril prochain à Valence, pour faire le point de la situation.